Passage obligé

Un autre passage pour moi...je ressens moins la dérive émotive qui m'a fait couler. Je vais mieux. Ce fût un passage obligé, une dure épreuve dont j'aurais beaucoup à dire.

Mais viens un temps où il faut relever la tête et continuer notre chemin. Apprendre à apprivoiser nos peurs et tenter d'accepter le passé.

Je ne serai jamais guérie de ma blessure, mais au moins je m'en sors pas trop pire. Je dois seulement rester à l'écoute.

Je me sens mieux. Et je dois dire qu'il était temps!

Chalet - Première partie!

Le décompte est enclanché: 5 dodos avant le week-end au chalet entre amis! Et oui, vendredi prochain vers 13h environ, devrait débuter cette courte mais fabuleuse aventure. Pour le deuxième été consécutif, notre bande de joyeux lurons (avec en tête notre réputée leader et son fidèle complice) allons nous retrouver dans un magnifique chalet à St-Damien.

Mais cette année, un défi de taille: nous serons 14! Et oui! Quatorze personnes sous le même toît! Sur une capacité de 16 places de dodo (d'ailleurs, qui partagera mon lit?!?). Je ne sais même pas s'il y aura assez de places autour de la table...vive les sofas;-)

J'espère au moins qu'il fera beau afin qu'on puisse profiter de la nature en masse. En plus, je me suis proposée pour cuisiner des muffins et des biscuits...il faut ben que mon trop-plein de temps libre soit profitable!

Je vous en reparle, mais je crois bien que le plaisir sera au rendez-vous!

Harry Potter et l'Ordre du Phénix

Il y a deux jours, mon copain et moi sommes allé au cinéma pour voir le tout dernier film d'Harry Potter. Je me suis même payé le luxe du combo pour enfant, ce que j'ai par la suite regretté parce que ça faut tout de même bien du pop-corn pour une seule personne.

J'ai lu tous les livres d'Harry Potter et j'ai vu chacun des films. J'adore cet univers qui me transporte ailleurs, ces histoires brillantes, ces personnages attachants et le sens du détail aiguisé de l'écrivaine.

Par contre, ce dernier film m'a un peu déçue. J'ai aimé, mais sans plus. Beaucoup moins que les autres, ça c'est certain. Il m'a moins captivé, je trouvais qu'il manquait d'action et que l'histoire était trop globale sans détails croustillants et rigolos. Le point positif c'est que ça m'a remis en contact avec cette ambiance magique, unique et que j'ai l'intention de relire chaque tome avant la sortie du dernier en français en octobre. Un gros défi avec des tonnes de pages, mais bien du plaisir et de l'imaginaire en vue :-) En plus, j'ai (presque) gagné la règlementaire partie de toc-toc!!!

Maison louche

Le plus souvent possible, je vais marcher soit seule ou avec mon ti-chien. Je change de trajets à l'occasion, mais j'en ai quelques uns que j'aime beaucoup. Un de ceux là me fait passer devant une drôle de maison de la rue Victoria. Vous savez le genre de maison un peu louche, qui a l'air abandonnée et nullement habitée par des êtres humains «normaux». L'an dernier, il y a eu un sofa sur leur terrain durant tout l'été! Vous voyez le genre!



Je l'avoue. Je suis très curieuse. Et cette maison m'intrigue. Alors, maintenant lorsque je passe devant, je ralentis instinstivement mon pas afin de pouvoir l'observer plus longtemps. Je n'ose jamais m'arrêter complètement, de peur que quelqu'un me surprenne en sortant de là!

Il y a quelques semaines, j'ai remarqué que les fenêtres du deuxième étage était maintenue closes de l'intérieur grâce à des planches de bois (drôle de choix de stores). Ensuite, quelques planches sont manquantes (bizarre)...ensuite, plus de planches du tout. Et ce soir un petit foulard rouge pendait d'une des deux fenêtres.

Ce petit foulard avait l'air d'un appel. Un appel à l'aide d'une personne se trouvant à l'intérieur. Oui, je sais, c'est probablement exagérée de ma part, j'ai trop d'imagination...mais il reste qu'il se dégage de cette maison une ambiance pas nette. Un côté louche désagréable. Et ça, ce n'est pas dans mon imaginaire...

Vive le Québec!

Je reviens d'un petit quatre jours dans Charlevoix...toujours plus! Des paysages fous avec des champs, des vaches, des chevaux, des petites fermes...des routes sinueuses et escarpées...le fleuve à perte de vue...le vent du large...le soleil qui donne de l'énergie...la bonne compagnie de gens qu'on aime...deux randonnées à cheval qui nous rappelle de bons souvenirs...une voiture avec mon ti-chien et plein de musique comme j'aime :-)

C'était super! Coin du Québec à découvrir absolument! Encore une fois, je peux dire que je suis fière de mon pays;-)

7 vérités sur moi

Isabelle, grande inspiratrice de mon blog, a «taguer» plusieurs personnes...c'est comme la tag qu'on jouait quand on était petits, sauf que là c'est un défi lancé à d'autres blogueurs. Je dois donc vous révéler sept vérités sur moi...allons-y!


1. Avant, mes amis étaient ma priorié première. Je les faisais passer avant tout, même avant moi. Je les considérais comme les plus important, dans ma tête je leur devais tout. Depuis la mort de mon père, j'ai appris à redevenir la première de toutes mes priotiés. J'ai appris à plus être à l'écoute de mes besoins, de mes émotions et de mes désirs. Ce qui fait que j'ai un peu délaissé mes amis, mais ce qui fait aussi que je me sens mieux avec moi-même, ce qui me permets de rester forte. Je dois maintenant retrouver un équilibre dans tout cela, pour rester la priorité, mais pour retrouver mes amis qui me manquent terriblement.

2. Je suis une personne paresseuse. Parfois trop.

3. Je pleure facilement. Parfois trop.

4. J'ai souvent de la difficulté à faire confiance au gens. J'ai toujours peur qu'ils me lâchent...qu'ils se tannent de moi ou qu'ils se sentent obligés de quelque chose. Certains m'ont fait le coup, la vie m'a fait le coup et désormais j'en paye le prix par cette insécurité. Et je fais aussi payer d'autres personnes...

5. Je suis vraiment peureuse. Parfois trop.

6. Je suis impatiente. J'aime prendre le temps de rien faire, mais je déteste attendre. Je pogne les nerfs en ligne à l'épicerie, dans les salles d'attente, au comptoir de la pharmacie...Je n'aime pas avoir l'impression de perdre mon temps.

7. Je suis une rêveuse. J'adore (et je le fais tout le temps) m'imaginer des scénarios...je me vois dans certaines situations, j'anticipe comment ça va se passer, etc. Je rêvasse à fond! Malheureusement, ça me joue souvent des tours puisque je suis parfois déçue. Quand les choses sont différentes que dans mes prévisions ou encore quand un projet-fou ne se réalise pas, je suis triste.

Voilà! Mission accomplie! J'ai bien aimé l'exercise, même s'il manque encore plein d'infos sur moi et surtout que quand on lis ça, j'ai l'air bourrée de défauts...alors que je ne suis pas si pire!

Tranquille et agréable

Hier soir, on est allé manger en gang au Pacini. Huit autour de la table, un peu d'alcool, des éclats de rires, des potins et des nouvelles de chacun...une soirée comme je les aime! C'était tranquille, mais super agréable d'autant plus qu'on a finit la soirée au billard.

J'ai vraiment trop mangé et ça m'a coûté un peu trop cher pour mes finances, mais l'important c'est que j'ai eu beaucoup de plaisir avec des amis que je n'avais pas vu depuis quelques temps.

Merci, donc, à Audrey l'initiatrice de cette soirée, à Isa et son sourire toujours au rendez-vous, à Éric et ses histoires rigolotes, à Guillaume pour avoir été mon coach et mon partenaire de jasette, à Benoît pour ses blagues sur la serveuse, à Marie pour son rire éclatant et à Maxime pour son talent au billard...

Je vous aimes...

Cercle vicieux

Hier matin, j'ai fait application pour un contrat d'un an comme recherchiste à Musique Plus. Une amie qui travaille là-bas a fait mention de moi aux ressources humaines...il est presque impossible que j'obtienne le poste puisque je n'ai pas d'expérience.

Je peux comprendre, mais ça me fâche parce que je sais que je serais parfaitement capable de le faire. Et je sais que je n'ai pas d'expérience, mais cri** je ne peux pas avoir d'expérience si personne ne me donne ma chance!

C'est frustrant à la fin. Tout le monde veut que j'aille de l'expérience, mais personne ne veut me donner la chance d'en acquérir!

Cercle vicieux maudit!

Le livreur

Samedi après-midi. Je me promène avec mon chien. Au loin je vois une vieille voiture qui s'arrête. Un jeune homme en sort avec des contenants de bouffe. Nos regards se croisent. Il fait sa livraison, je continue mon chemin.

Je traverse le parc. À l'autre bout, je retrouve le même livreur qui sonne à une deuxième maison. Il me voit aussi. Je continue ma route.

Deux rues plus loin, sa vieille bagnole me dépasse...

Je rentre à la maison. Une demie-heure plus tard, mon copain et moi sommes en voiture sur Taschereau. À un moment donné, je tourne la tête pour regarder les magasins à ma droite...juste vis-à-vis moi, dans la voiture d'à côté, il y a.....le livreur!!! Et oui!

Incroyable non! On était dû pour se voir! Livrait-il du poulet ou du chinois? Suite la prochaine fois!

Désespoir du dimanche soir

J'étais assise sur ma galerie, à l'arrière de la maison. Je jasais sur msn, je sirotais une petite bière et je profitais du temps doux et de la noirceur.

Tout à coup: odeur de moufette, panique de ma part, je me lève d'un seul bond! Je hurle le nom de mon chien, je crois l'apercevoir, arrive pour l'approcher...c'est une moufette! En fait, il n'y en a pas une, pas deux mais TROIS! TROIS MOUFETTES! Je frappe très fort dans mes mains pour les éloigner, tout en hurlant à plein poumons pour trouver mon chien. Il n'est pas là. Les moufettes ne bouge pas, ou à peine, elles ont l'air de jouer. Je panique de plus en plus.

Mon chien arrive, tout penaud. Il monte les marches. Il n'a pas l'air de s'être fait arrosé. Il n'est pas mouillé, n'a pas l'air de sentir mauvais. Je le rentre à l'intérieur. Je vais voir si les moufettes sont toujours là: et oui! Je me grouille de rentrer mon ordi et ma bière à l'intérieur. Ark! Ça sens donc ben mauvais ici! Ah non, c'est pas vrai! Je réalise mon erreur: dans mon énervement, je n'ai pas vraiment pris conscience que mon chien s'était bel et bien fait arrosé, mais juste un peu. Mais l'odeur forte!

Je fou mon chien dans le lavabo, je sors dehors voir où en sont les choses (les moufettes sont toujours là et se dirige à petits pas vers le dessous de ma galerie), j'appelle mon chum en pleurant de panique, je ne sais plus quoi faire.

Finalement, je téléphone chez mon vétérinaire pour avoir des trucs:
- Bonsoir, mon chien s'est fait arrosé par une moufette. Là ça sens vraiment fort et j'aimerais savoir avec quoi je peux le laver...
- D'accord. Votre chien est dehors présentement?
- Non...
- Ohh! Alors je vous conseille de le sortir immédiatement sinon vous aller garder l'odeur plusieurs jours!
- Heumm...je ne peux pas vraiment le sortir parce qu'il y a toujours trois moufettes sur mon terrain.
- Ahh! D'accord. Alors, je vous donne une recette maison pour le laver. Ça prend un litre de péroxyde...
- Euh...UN LITRE!

La pharmacie étant fermée pour mon litre de péroxyde, j'enfferme mon chien dans la salle de bain et je me rends chez le vétérianire acheter une bouteille de shampooing-moufette. Je nage en plein désespoir et je maudit ma soeur et ma mère d'être en vacances à l'autre bout du Québec. Comble du désespoir: la réceptionniste de la clinique me dit que je sens mauvais...tout juste après m'avoir demandé pourquoi la moufette était dans ma maison (mon chien madame! mon chien est dans la maison, pas la moufette!).

De retour à la maison je lave mon petit Mozart avec ardeur. Je suis à moitié mouillé, dans le bain avec lui, il fait exprès de m'arroser. C'est complexe puisque c'est la zone des yeux et du nez qui est touché. On doit laisser la mousse au moins dix minutes, mon chien tremblotte, moi je suis de très mauvaise humeur...je le rince à fond. Il a dû respirer de l'eau parce que j'entends des râlements...deuxième moussage, tant qu'à être dedans, aussi ben se débarrasser de l'odeur pour vrai!

Mozart est présentement à côté de moi. L'odeur est très très faible. Ma maison empeste le parfum parce que j'ai exagéré sur la dose, la salle de bain est en bordel parce qu'après mon chien, c'est moi qui est passé au lavage.

Programme de demain matin: ouvrir toute les fenêtres de la maison, nettoyer à fond le bain, téléphoner à la ville et à la SPCA pour qu'ils viennent me sauver de ses trois bêtes puantes qui jouent dans ma cour!

Dodo...bien mérité!

Sortie spéciale

Après une sortie ratée au cinéma, mon chum Éric et moi nous sommes ramassés en plein Casino de Montréal. C'était la troisième fois je crois que je m'y rendais et comme chaque fois, j'ai eu bien du plaisir à jouer, mais surtout à regarder! Il y en beaucoup à voir: des machines à perte de vue, des croupiers haut en couleurs, des mesures de sécurité impressionnantes, des décorations excessives, mais surtout, surtout un grand pathétisme. Une dame jouant à deux machines à la fois, aucune expression perceptible sur son visage, et plus de 300$ perdu en moins de dix minutes. Aussi, des dizaines de personnes qui bouge à peine durant de longues minutes, avec leur carte-privilège les reliant à la machine avec un petit élastique accroché à leur veste...ils sont enchaînés! C'est fou comme image quand tu y réfléchit! Un cordon de plastique les enchaînent à une machine qui les ruinera inévitablement. L'emprise du jeu, la dépendance.

Et bien, de mon côté je suis ressortie plus riche de 20$! J'étais vraiment contente quand j'ai gagné. Aussi contente que le couple de personnes âgées qui a gagné 1000$! C'est fou comme l'habitude peut faire une différence. Pour moi, le Casino est une sortie spéciale alors quand je gagne c'est la fête, ça ne fait qu'amplifier mon plaisir. Alors que pour ceux qui sont des habitués, un gain d'argent fait seulement qu'ils joueront plus cette soirée-là!

Je suis donc riche! J'ai débuté ma soirée frustrée par le trop-plein de monde au cinéma et je l'ai terminée heureuse parce que j'ai gagné de l'argent, je me suis fais du fun avec mon chum et j'ai confirmé mon choix que le Casino devait rester une sortie spéciale. Ça rend le bonheur plus accessible.

Passages

Passages: titre de mon blog
Pourquoi?: parce que c'est la seule idée que j'avais et aussi parce que je trouve que ça représente bien ma vie actuellement...

Passages vers le vrai monde, celui du travail. Le vrai travail, celui qu'on choisi ou du moins qu'on croit avoir choisi. Le travail qui n'est plus une job d'été, ou une job d'étudiante. Celui qui est important, qu'on doit prendre au sérieux, qu'on doit se démener pour pouvoir garder, ou dans mon cas seulement pour le dénicher. Parce que pour le moment, je n'en ai pas de travail. Je cherche le bon, celui qui m'attend. C'est peut-être pour cela que je ne le trouve pas: parce qu'aucun emploi ne m'attend...je dois forcer les choses, être plus agressive et plus fonceuse. Ensuite je pourrai dire que je suis dans le vrai monde. Celui qui est féroce et trippant à la fois.

Alors en attendant, je suis dans le passage qui m'y conduira. En tout cas, je l'espère. Il le faut.

Intro

Nouvelle expérience pour moi: un blog! Influencé par ma bonne amie Isa, je fais ma copieuse et je me lance :-) J'espère que ce sera agréable, autant pour vous que pour moi. Bonne lecture!