Ce fameux Bob

Samedi dernier, environ 22h30

J'entends un gros camion dans la rue. Je sors sur mon balcon pour constater l'arrivée des ambulanciers. Je reste un moment à les observer, histoire de savoir s'ils s'en viennent dans le logement d'en-bas (chez mon proprio). Ils se dirigent vers le logement de la dame qui hurle. Cette vieille dame hurle toujours après son mari, a toujours son chien de poche avec elle et hurle aussi à mon prorio bord-en-bord de la rue. J'ai appris ce matin que c'était elle qui était repartie sur la civière. Sa pression a montée, son rythme cardiaque a baissé et pouf! le lendemain elle était de retour chez elle!!!

Samedi dernier, environ en plein milieu de ma nuit

Je me suis couchée à 1h du matin. Mes bons amis sont partis vers minuit et ensuite j'ai jasé avec une copine qui squattait mon futon. Comme à mon habitude, j'ai callé un verre d'eau avant de fermer mes yeux. Quelques heures plus tard, ma vessie veut exploser, mais mon cerveau est trop endormi pour commander à mes jambes de bouger. En moins de 5 secondes, je me retrouve catapultée dans une dispute monstre. Le locataire qui habite chez mon proprio et sa copine se hurle dessus. Tout le monde hurle à Montréal! « J'suis pas niaiseuse. Tu me prends pour une tabarnac de conne! Je te pose une question pis tu me réponds même pas! J'suis pas niaiseuse! » T'es peut-être pas niaiseuse, mais t'es chiante: JE DORMAIS MOI!!! Ça a duré de longues minutes avant que j'ose regarder l'heure: 5h24. Pas possible! La chicane a pris fin, mes jambes m'ont conduite jusqu'à la toilette, la mauvaise humeur m'a envahie et une heure plus tard je réussissait enfin à dormir.

« C'EST MON ARGENT! NON, C'EST À MOI! ELLE ÉTAIT DANS MA POCHE! IMPOSSIBLE, T'ES RETOURNÉE CHEZ VOUS! PRENDS-MOI PAS POUR UNE NIAISEUSE, C'EST À MOI CE CASH-LÀ! T'ES JUSTE UNE MAUDITE VOLEUSE....» Euh....qu'est-ce qui se passe? Les yeux encore fermés, je dois dire que je suis un peu mélangée. Je regarde l'heure: 9h13. Ahhh! Pas possible, fermer votre trappe, JE DORS!!! Après dix minutes de hurlements, je me suis levée et j'ai tentée de chasser mes envies de meurtres.

Dimanche dernier, précisément 22h16

Mon chum viens d'aller se coucher. Il lit tranquillement son livre. Moi j'ai pas envie de dormir alors je niaise à mon bureau avec une petite brise chaude qui entre par ma fenêtre. Toc, toc, toc. Est-ce que ça a cogné à la porte? Bizarre...Je vais dans la chambre pour demander un 2e avis. Mon chum n'a rien entendu. J'entends cogné à nouveau. Mon chum se lève, s'habille et va voir. Deviner qui c'était? BOB! Qui est-ce? Le locataire de notre proprio, vous savez celui qui a sa chmabre en-dessous de la mienne, qui se dispute avec sa blonde, qui mets sa tv full forte pendant la nuit, qui claque la porte, qui vend très certainement de la drogue et à qui il nous est interdit de prêter de l'argent car selon notre proprio et les anciens locataires, jamais il ne nous la rendra. Inutile de vous dire que je déteste Bob. Et bien ce cher Bob a joué du violon à mon chum pour avoir 20$. Pauvre petit, sa carte de guichet est brisée...de toute manière, qui a besoin d'un 20 à cette heure-là?

Une chance que j'ai une amie avocate, parce que des fois je me dis que ça va mal virée cette histoire. Des dizaines de coups dans mon plancher, un p'tit pusher en colère et une fille qui porte plainte!

Je suis malade!

Je dois faire de la fièvre. C'est clair.

J'ai envie de faire du ménage. Le ménage de mon bureau, histoire que tout soit plus beau.

Je dois couver quelque chose.

Jour de première

C'est la première journée de mon contrat. Une journée qui débute à 8h et qui s'annonce très chargée. Je serai en formation, on m'expliquera tout, on me cèdera mes «dossiers», on me présentera tout le monde.

Je suis énervée. J'ai vraiment hâte. Mais pour être bien honnête, je suis aussi morte de peur.

Folle dépense

Je suis pauvre. Mais si heureuse :-) Ça fait plusieurs années que j'en rêve et depuis quelques semaines, c'est presqu'une obsession!

Je viens de m'acheter un tout nouvel appareil-photo Nikon. Avec deux lentilles. Il s'agit d'un D60, modèle qui a fait ses preuves et qui est très compact. Idéal pour les voyages.

Je tapais du pied dans le métro tantôt. J'avais tellement hâte de l'essayer. Là je tape du pied encore plus fort, parce que je ne peux rien faire tant que ma batterie n'est pas chargée!! J'ai installé mes filtres protecteurs, commencer à lire ma brique d'instructions....là je veux sortir dehors et l'essayer!!!

Patience. C'est un cadeau pour plusieurs années. J'suis toute énervée!

Écoeurantite

J'ai délaissé mon blogue. J'ai surtout délaissé mon ordi. Je suis juste tannée. Écoeurée d'être devant un écran. Je crois juste que j'ai abuser dans les dernières semaines, cliquant à droite et à gauche, et maintenant je suis tannée.

Je pars pour le week-end, à mon retour je devrais être en mesure de raconter de nouvelles histoires.

La femme blanche

Depuis que je suis debout que je les entends jacasser. On dirait qu'ils se chicanent, mais j'ai appris avec le temps que c'est seulement le fait qu'ils parlent fort et que c'est mal insonoriser qui me donne cette impression.

Tannée de les endurer, quand j'ai entendue la porte d'entrée claquée, j'ai mis le nez dans ma fenêtre afin de m'assurer qu'ils quittaient pour de bon. Mais plutôt que de pousser un soupir de soulagement, mes yeux se sont écartillés et ma bouche s'est légèrement entrouverte...

Je l'ai vue, les yeux un peu sortis de leurs orbites, les cheveux mi-blonds/mi-blancs, une allure nerveuse et les vêtements trop grands. Un visage si blanc...vraiment trop blanc. Quasi-transparent. Elle en faisait peur. Je vous dit. C'était pas blanc normal.

C'est la première fois que je vois cette femme blanche entrée chez mon proprio. Et bien honnêtement, j'espère que c'était la dernière. Elle donnait froid dans le dos.

Le 1er du mois

On est le 1er juin. Mon chèque de loyer est prêt, mais encore dans ma cuisine. Je dois aller le porter chez mon proprio, mais je n'ai pas le goût. Tout simplement parce que chaque fois que je vais porter mon chèque, ça me prend minimum 20 minutes. J'ai seulement un étage à descendre pour me rendre, mais voyez-vous, une conversation est obligatoire...

Comprenez-moi bien: on a un propriétaire ultra-gentil, mais il aime la compagnie et quand on le voit, il nous jase sans fin. Et souvent des même affaires...

J'ai pas envie de jaser.