dimanche 9 décembre 2007

La suite...

Comme promis, voici quelques nouvelles concernant mon examen d'hier à l'INIS. J'arrive avec un peu d'avance et je constate qu'une dizaine de personnes sont là pour passer un examen de scénarisation. Ils ont tous l'air nerveux. Je suis nerveuse.

Nous étions seulement 5 à passer l'examen pour le profil réalisation. Trois filles et deux garçons. Je crois bien que j'étais la plus jeune de tous. On nous remets un texte du premier épisode d'une nouvelle télésérie en développement. Écrite par Frédéric Ouellet, auteur de Grande Ourse. Nous devons écrire un document assez complet sur le traitement que l'on donnerait à cette série. Montage, éclairages, casting, réalisation, musique...tout doit y passer! Ensuite, on doit faire une proposition de découpage pour les scènes 26 à 32.

Je démarre tout ça tranquillement. Je ne suis pas trop stressée. On a jusqu'à 17h pour tout faire alors ça ne me m'énerve pas. Je lis l'épisode en entier. C'est bon. Mais ça ne m'inspire rien de bien créateur. Rien de nouveau. Rien de valable pour être admise. J'ai chaud. Ça ne va pas très bien.

Je suis en panique. Il est 11h15 et j'ai pas écrit grand chose. Rien de bien intéressant ne me viens à l'esprit. Je sors prendre l'air. Je meurs de faim, mais j'ai le ventre noué. Un coup de téléphone à mon chum me fait éclatée en sanglots en pleine rue et je me fais brassée: soit je me reprend en mains, soit je quitte. La deuxième option n'est nullement envisageable pour moi. Je vais manger un panini en solitaire. Seule devant un texte qui m'intimide.

Un brin d'idée chemine jusqu'à moi. Elle n'est pas extraordinaire, j'en ai déjà eu des meilleures, mais c'est la seule que j'ai et je dois maintenant «clancher» si je veux finir à temps. Je développe mon idée assez aisément sur papier. Tout ça prend forme et je parviens à justifier le tout par des arguments pertinents. Ça a bien de l'allure finalement.

Je termine à 17h05. Je suis la première à terminer. La madame viens nous dire que c'est terminer. Tous ont l'air bien confiants. Moi, je ne sais plus. J'ai seulement envie de partir.

Voilà...je devrais avoir des nouvelles dans le courant de la semaine. Je ne peux plus rien faire. J'ai donné tout ce que j'avais à donner. Mais je sais d'avance que je serai dévastée, réellement, si je ne suis pas prise.

2 commentaires:

Isabelle a dit…

Je te souhaite la meilleure des chances et je croise les doigts pour toi! Et peu importe ce qu'il va se passer avec ça, sache que je suis fière de toi pour tout le chemin que tu as déjà accompli. :)

Hélène a dit…

Merci tellement beaucoup Isa...:-)